La Drôme Provençale
L'idée de départ fut de décrire comment j'étais arrivée en ce lieu plein de charme.
Cette année 1996, nous passions nos
vacances d’été dans le
Vercors, à la
Chapelle
en Vercors.
Lors de nos nombreuses randonnées de
découverte,
nos pas ( mais plutôt les roues de la voiture) nous ont amenés au col
de Rousset.
Du haut de ses
1410 mètres d’altitude,
nos yeux ont plongé dans la
dépression du bassin de Die.
De là-haut, le changement de paysage
est
saisissant. La route qui dévale la pente et qui serpente inexorablement
vers
Die, semblait nous appeler et nous dire : « Venez,
venez
découvrir la Drôme ».
Qu’à cela ne tienne, on y va. Plus la
descente se précisait,
plus les couleurs s’accentuaient.
Quel étonnement que de découvrir les premiers champs de lavande éparpillant leurs tâches bleu mauve dans le vert des vignes environnantes. Et puis, il y a eu le chant des cigales. Déjà ici !
Quel étonnement que de découvrir les premiers champs de lavande éparpillant leurs tâches bleu mauve dans le vert des vignes environnantes. Et puis, il y a eu le chant des cigales. Déjà ici !
Ce fut le 1er coup de
foudre.
Arrêt obligatoire à Die pour découvrir ses ruelles à l’intérieur de son rempart, l’accès se faisant par la fameuse porte St Marcel ; et bien sûr goûter sa fameuse clairette.
Après cette après-midi là, il nous fallut remonter et retrouver nos pénates à La Chapelle en Vercors, mais en nous disant qu’on reviendrait découvrir la Drôme du Sud l’année d’après.
Arrêt obligatoire à Die pour découvrir ses ruelles à l’intérieur de son rempart, l’accès se faisant par la fameuse porte St Marcel ; et bien sûr goûter sa fameuse clairette.
Après cette après-midi là, il nous fallut remonter et retrouver nos pénates à La Chapelle en Vercors, mais en nous disant qu’on reviendrait découvrir la Drôme du Sud l’année d’après.
pour voir le diaporama de photos cliquer ici : Couleurs des Baronnies
La Drôme Provençale - Notre découverte.
-
Une découverte plus
complète du département
En
fait, plusieurs années, après notre 1er coup
de foudre, avaient passé.
Mais, si le temps et la vie avaient sauté quelques années, notre attirance pour ce département était restée intacte.
Mais, si le temps et la vie avaient sauté quelques années, notre attirance pour ce département était restée intacte.
Et c'est en 2001 que nous nous sommes
introduits dans le département, cette
fois-ci, par la vallée du Rhône.
Nous avons longé la rivière Drôme qui a donné son nom au département, elle semble être la voie de communication depuis le début des temps. Elle amène à la citadelle gardienne de la vallée : Crest
Nous avons longé la rivière Drôme qui a donné son nom au département, elle semble être la voie de communication depuis le début des temps. Elle amène à la citadelle gardienne de la vallée : Crest
On ne peut manquer cette
ville médiévale dominée par son
donjon accroché à la colline.
Première halte, une promenade dans ses
ruelles nous amènent
à son centre historique très riche en vestiges.
Déjà, le contact avec la population
est chaleureux. Le
sourire des personnes croisées fait chaud au cœur. Nous qui sommes
expatriés
dans une région située au nord de la Loire, sommes très sensibles à ce
changement de comportement.
La route qui
file plein Est, nous a ramenés à Die, lieu de
notre 1ere rencontre.
Nos souvenirs n’ont pas
été déçus : la même lumière pure, les mêmes
couleurs bleu et
vert, le parfum des fleurs (laurier rose) et de la lavande, la vigne,
et comme
qui dirait, un petit accent provençal.
Hé oui, on se serait déjà cru en Provence !
Hé oui, on se serait déjà cru en Provence !
Pour notre première partie de séjour, on
décide de
s’installer à proximité de Châtillon en Diois.
La région du Diois propose 2 aspects.
D’abord, la fraîcheur et la verdure
d’une montagne alpine
toute proche se trouve au col de Grimone en
passant par les gorges des Gats.
L’élevage de chevaux y est présent et
nous donne un charmant
spectacle animalier avec les tout-derniers nés de l’année.
Puis, le paysage méridional toujours
surprenant à cette
latitude, se découvre au cirque d’Archiane (voie sans issue et site
classé) à
gauche avant le col de Menée.
Ici, se fut un nouveau coup de foudre.
Se promener au pied
de magnifiques escarpements qui suit la rivière Archiane jusqu’à
aboutir au
cirque, fait partie de ces souvenirs qui ne s’effacent pas. Sur le
chemin de
randonnée, les couleurs varient déclinant des nuances de gris, rose ou
ocre sur
les roches qui vous dominent, au gré des nuages et selon l’intensité du
soleil.
En fin d’après-midi spectacle garanti, vrai moment de bonheur!
Les senteurs
se dégagent sous l’effet
de la chaleur et du vent : le thym ou autres plantes aromatiques
se mélangent aux
brins espacés de lavande « vraie ».
Au pied du cirque, tous les randonneurs se
retrouvent autour
de la fontaine, rentrant soit de leurs randonnées toutes simples le
long du
vallon, soit de leurs escalades et randonnées plus difficiles à travers
les
falaises.
Comme tout a une fin, il a
fallu quitter ce lieu magique
mais pour d’autres découvertes.
Le saut de la Drôme vaut aussi le
détour : ses eaux sont plus ou moins
tumultueuses suivant les années et les saisons, mais elles dévalent
toujours parmi un amoncellement
gigantesque et chaotique de rochers.
Plus bas,
les eaux
plus calmes forment un petit lac de couleur vert émeraude.
2ème
étape
La
route depuis le saut de la
Drôme
bifurque à Serres et ramène les voyageurs en direction du Sud – Est du
département. Nous installons notre camp de base vers Remuzat.
Notre pied à terre nous permet de rayonner et de découvrir différents aspects de la région.
Notre pied à terre nous permet de rayonner et de découvrir différents aspects de la région.
Cela va de la Motte Chalançon
en passant par le col des Trente-Pas : les
champs de lavandin se resserrent au fond des petits vallons.
Les premiers abricots achetés sur le bord de la route menant à Nyons se dégustent avec bonheur et gourmandise.
La chaleur de l’été est bien présente mais l’avantage est que l’on retrouve la fraîcheur le soir venu et que l’on dort bien.
Les premiers abricots achetés sur le bord de la route menant à Nyons se dégustent avec bonheur et gourmandise.
La chaleur de l’été est bien présente mais l’avantage est que l’on retrouve la fraîcheur le soir venu et que l’on dort bien.
Le vieux
centre de
Nyons se visite à pied bien évidemment, en circulant dans ses ruelles
qui
amènent dans le quartier des forts et à la tour Randonne.
Cette tour
initialement intégrée au donjon, fut réutilisée en chapelle appelée
Chapelle de
Bon Secours.
En redescendant de ce quartier, on
trouve forcément les
petites rues commerçantes et les places
ombragées. A un moment donné ou à un autre, on est obligé de tomber sur
le pont roman qui enjambe la rivière Eygues.
Et
puis il y a eu les champs d’oliviers : réelle révélation. Sur
les collines environnantes, les vieux pieds d’oliviers centenaires se
mélangent
aux pieds plus jeunes.Après la vallée de l’Eygues, notre curiosité se porte sur le canton de Dieulefit.
C’est une ville prospère, connue pour son activité de poterie, classée comme citée d’arts et d’artisanat.
C’est
l'Ordre des
Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui fit construire une
commanderie.
Mais l’intérêt de ce village ne se
résume pas au seul
château.
L’ensemble du village est
resplendissant avec ses maisons en pierres,
s’appuyant sur des tours et ornées de belles portes et fenêtres
ouvragées.
Ce
n’est pas pour rien que ce village a le label ‘des plus beaux
villages de France’Sur la route du retour vers Nyons, on ne peut pas éviter la région viticole coincée par des lieux renommés au-delà de nos frontières.
Grignan |
Suze la Rousse |
Le promeneur ne peut que s’y arrêter et découvrir leur centre historique.
Et pour diversifier les plaisirs, nos envies
nous poussent à
aller plus au sud.
En passant par St-Jalle, nous recherchons la retraite du cheval blanc (non pas d’Henri IV) mais le célèbre champion des champs de course dont j’ai oublié le nom.
Cette quête nous fit prendre des chemins de pierre pour grimper jusqu’à Rochebrune.
La matinée fut consacrée à la découverte de plusieurs vieux villages en restauration comme Pommerol.
Sans trouver l’objet de notre promenade, nous avons continué notre chemin vers Buis les Baronnies.
Là, ce fut à nouveau un étonnement et un plaisir très intense.
Se retrouver sous les platanes centenaires
datant de Napoléon, découvrir
la population jouant à la pétanque ou se prélassant à la terrasse des
cafés, on
se serait cru là aussi en Provence.
En tous cas, nous avons eu un vrai coup de cœur pour cette bourgade dominée par son Saint Julien.
En tous cas, nous avons eu un vrai coup de cœur pour cette bourgade dominée par son Saint Julien.
Et puis à 6 km de là, nous avons trouvé Pierrelongue petit village situé au pied de la montagne de Bluye et protégé par la chaîne de basses montagnes des Baronnies. Comme tout village de la région, Pierrelongue possède un vieux centre, fait de ruelles étroites et de soustets. Mais il laisserait les passants indifférents s'il ne possédait pas sa Chapelle qui le domine, puisqu'elle a été batie sur un rocher de 20 mètres de haut.
(Une page spéciale est consacrée à cette chapelle:
https://pparis26.blogspot.com/2019/04/la-chapelle-de-pierrelongue.html
L'environnement de ce petit coin de Drôme est constitué de collines verdoyantes où une agriculture d'arbres fruitiers (cerisiers, pêchers, abricotiers) côtoie selon les saisons celles de la vigne et des oliviers et de la lavande.
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