Les Vautours de Remuzat
C’est depuis Rémuzat pour les
marcheurs confirmés (marche de 4 heures à 4 heures et demie pour
effectuer le tour complet en prenant le sentier qui grimpe le long du
rocher du Caire)
ou par Saint-May par la petite route qui accède au plateau de Saint-Laurent surplombant ces 2 villages, que l’on arrive au Rocher du Caire où cohabitent une colonie de vautours réintroduits depuis 1996 ( majoritairement des vautours fauves, mais aussi des vautours moines et des percnoptères).
Plusieurs campagnes de lâchers se succédèrent jusqu’en 2001 ; elles eurent pour but d’introduire progressivement ces géants du ciel jusqu’à obtenir un effectif de 60 exemplaires.
Avant qu’ils ne s’envolent en toute liberté, les rapaces font un stage de 3 ans minimum en volière pour qu’ils s’adaptent parfaitement.
Depuis 2001, le nombre de ces rapaces n’a cessé de croître, démontrant par là leur bonne acclimatation.
En cette belle journée de septembre, nous avons donc emprunté la petite route étroite et tortueuse qui grimpe sur le plateau de St Laurent.
Au parking créé à cet effet, nous avons laissé la voiture. Les visiteurs sont ensuite invités à emprunter le chemin qui mène au Rocher du Caire, accessible à tous avec de bonnes chaussures.
Le parcours qui dure d’un quart d’heure à une demi-heure est constitué de cailloux en fin de circuit.
La croix surplombant la vallée de l’Oule en indique la fin. Les plus intrépides pourront s’approcher plus près des bords des falaises pour avoir un point de vue vertigineux.
Il n’est pas étonnant que les vautours de Rémuzat se
soient acclimatés dans cette partie de notre département
puisqu’ils habitent des contrées de moyenne montagne avec des falaises.
Le Rocher du Caire offre effectivement des parois vertigineuses avec des corniches proposant un habitat adapté.
ou par Saint-May par la petite route qui accède au plateau de Saint-Laurent surplombant ces 2 villages, que l’on arrive au Rocher du Caire où cohabitent une colonie de vautours réintroduits depuis 1996 ( majoritairement des vautours fauves, mais aussi des vautours moines et des percnoptères).
Plusieurs campagnes de lâchers se succédèrent jusqu’en 2001 ; elles eurent pour but d’introduire progressivement ces géants du ciel jusqu’à obtenir un effectif de 60 exemplaires.
Avant qu’ils ne s’envolent en toute liberté, les rapaces font un stage de 3 ans minimum en volière pour qu’ils s’adaptent parfaitement.
Depuis 2001, le nombre de ces rapaces n’a cessé de croître, démontrant par là leur bonne acclimatation.
En cette belle journée de septembre, nous avons donc emprunté la petite route étroite et tortueuse qui grimpe sur le plateau de St Laurent.
Au parking créé à cet effet, nous avons laissé la voiture. Les visiteurs sont ensuite invités à emprunter le chemin qui mène au Rocher du Caire, accessible à tous avec de bonnes chaussures.
Le parcours qui dure d’un quart d’heure à une demi-heure est constitué de cailloux en fin de circuit.
La croix surplombant la vallée de l’Oule en indique la fin. Les plus intrépides pourront s’approcher plus près des bords des falaises pour avoir un point de vue vertigineux.
Mais les
malades du vertige s’abstiendront !
Le Rocher du Caire offre effectivement des parois vertigineuses avec des corniches proposant un habitat adapté.
L’ensoleillement crée des courants d’air chaud
qui leur assurent un vol ascensionnel.
C’est pour cela, que pour les observer il faut être présent au bon
moment !
Arrivés sur les lieux vers 10 heures et demie, nous n’avons attendu que
quelques minutes pour les voir monter et descendre en fonction
des airs chauds emprisonnés dans les 2 vallées, celle de l’Oule et
celle de l’Eygues.
Planant grâce à leurs longues ailes, leur envergure
faisant entre 2,50 et 3 mètres selon les espèces, ils
utilisent très peu le battement de leurs ailes pour voler.
Leur vol est donc silencieux. Alors, je me suis
fait surprendre.
Tout d’un coup j’ai senti une ombre géante se
déployer au-dessus de moi ; j’ai levé alors la tête pour
apercevoir un spécimen gigantesque me survolant. Tordant son long cou
recouvert d’un duvet blanc, il me regardait de son regard
perçant ; j’ai alors eu la désagréable impression de ressembler à
une carcasse ! Heureusement c’était un vautour fauve.
Son gros bec puissant est capable de déchiqueter
les morceaux les plus durs d’un cadavre d’animal, mais ses pattes sont
inaptes à attraper une proie vivante en vol.
Ouf ! j’avais bien affaire à un nécrophage strict se
nourrissant exclusivement de carcasses.
S’il n’a pas de force dans ses pattes, sa vue
perçante lui permet de voir de petites proies à plusieurs kilomètres de
distance.
De plus, sa vie communautaire lui facilite la
recherche de nourriture. Il suffit qu’un congénère trouve un cadavre
pour que toute la colonie se retrouve pour ce festin. Il ne
restera alors que la peau et les os. La curée aura eu lieu !
Même s’il n’a
besoin que de 400 grammes de nourriture par jour, il est capable
d’ingérer jusqu’à 2 kilogrammes de viande lui
permettant alors de jeûner plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Vautour
fauve :
Taille 1m
Envergure de 2.50m à 2.80m Poids entre 8 et 11 kg Longévité jusqu'à 50 ans |
C’est grâce
à l' association "Vautours en Baronnies"
de Rémuzat, si
l’observation de ces géants du ciel est possible à nouveau dans notre
région. Elle les a réintroduits et se soucie encore de leur
développement.
Les causes
de la disparition des Vautours
ont été liées à l’utilisation du poison lors des campagnes de
destruction du loup et de l’ours, ainsi qu’à la loi sur l'équarrissage
interdisant aux
éleveurs de déposer les cadavres d’animaux dans la nature, supprimant
ainsi une bonne partie de leur alimentation.
En aucun cas, ces oiseaux sont nuisibles et en tant qu’équarrisseurs, ils entretiennent ainsi notre environnement.
En aucun cas, ces oiseaux sont nuisibles et en tant qu’équarrisseurs, ils entretiennent ainsi notre environnement.
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